oliviou-krakus

Blanche est la Cathédrale d'os, Et vibre encore, flamboyant, Son chœur adolescent. Les vitraux absorbent la lumière comme des pores, Et l'intérieur, A l'abri des regards, Se colore de mille éclats Dispersés par le verre immobile. Blanche est la Cathédrale d'os en ce jour d'été, Et entre ses flancs les chants du chœur Se font écho Et se nourrissent les uns les autres, et s'amplifient, Et emplissent toute entière La rieuse dame blanche. La morsure du soleil blanc de juillet Fait les délices du chœur ; Et s'enlaçant ils dansent Tout en prome

Je veux te donner cette image Un petit lopin De terre sans grains Elle a vécu bien des guerres Un carnassier Fait son diner Mangeant, Gobant, Mets succulents Mets succulents La carrière a fermé ses portes depuis des lustres Et ce qu'il en reste c'est ce bout de verre lacustre Pourtant la barque qui t'accoste Brille sans éclat Voila le gravat Et à nouveau cette barrique Mais je la vide Un teint livide Buvant, Suintant, Me Delectant Me délectant La vigne a brûlé depuis que tu es partie Si je la replante c'est pour moi c'est promis Mais J'ai toujours Cette image Ce morceau de terre

The strident beeping sound of the alarm clock woke her up with a start. With a deep groan, she rolled on her side, hand flailing widly to shut the the annoying thing, only managing to throw it on the floor of her bedroom, still beeping. Some more frantic search resulted in her hand finally landing on her glasses, and she half slided half fell of her bed, cussing under her breath. A vengeful punch took care of the annoying clock, and she stumbled on her feet, eyes squinted behind her glasses. The headache wasn't unbearable, but was here nonetheless. In the bathroom, she spent no time stepping in the shower, lifting her face to the spray, t

Je t'ai dans la peau. A Gaëlle. Je t'ai dans la peau Torrent forcené aux berges béantes Gargouillement confus au vent balbutiant Désir écartelé Je t'ai dans la peau Larmes obscures Le bouillon de mes veines tièdes Inonde le monde Je t'ai dans la peau Tremblement figé aux portes entrouvertes Je tombe au ciel Le néant s'installe sur ton oeuvre d'acier Quand le béton fracasse ma face Je t'ai dans la peau Petite balle. Frantz, février – avril 2008.